miércoles, 7 de abril de 2010

chambre

Couchée sur son lit - seule - elle s'imagine une fois encore allongée au fond d'un bassin d'eau bleue.
Le bord de l'eau sont les bords du plafond.
Ses cheveux flottent dans un silence de paix. Sa peau paraît plus blanche dans l'hâle bleuâtre.
Elle regarde au plafond pour voir le monde filtré par les ondes douces.

Un chat s'approche d'elle en nageant lentement: ses poils suivent le mouvement des eaux et ses yeux verts font mal tant ils sont beaux, baignés de couleurs artificielles.
Le chat la frôle doucement de son museau mouillé et repart vers la porte en nageant, pour disparaître et se sécher au soleil.

Allongée, seule, elle voit ses deux parents puis son frère la regarder depuis le bord du bassin, inscrits sur le plafond.
Elle aperçois alors d'autres gens qu'elle aime aussi, à l'observer depuis la chaleur sèche.

Elle, toujours seule, allongée dans sa mer privée.
Eux, les aimés, à la regarder flotter dans son silence.
Si elle pleure, ses larmes se fondront dans ce petit océan clos de quelques mètres carrés.

martes, 6 de abril de 2010

P.I.B.

solo pienso pensar
en ti

padre de las ansias comunes

el tiempo de
un cigarro
de un agudo
de la noche
que recae
y me (que) traga

pensando

en tragarte

y
tragados
juntos

como nunca

será

larga la noche
tanto, que dará tiempo a olvidarte

y el alba podrá verse
delicada y
potente
a mí no podrá verme
(borrada en
esta noche,
mecida, y al tragarte)

despertaré
ya entrada la mañana,
tragada,

y el día volverá
a borrarte
pese al
cigarro que cernió
la noche
que tú

fumaste
conmigo,

que no sabes.